Interressante découverte

Kordahn parcourais le grand boulevard, il se sentai extrêment mal, et tentais de garder son calme. Il y avait trop de gens, trop de bruit, tous ces êtres, comme du bétail, il les méprisais, il se sentai étouffé.
Mangar, lui se faufilait à sa suite, il se sentai encore plus mal.
Kordahn regardais les différentes échoppes, il cherchait quelque chose de particulier.
Il arrêta un jeune homme et lui demanda où il pourrais se le fournir. L'homme le regarda étrangement, puis tourna les talons avec empressement.
Ce genre de sujets devaient être tabous ici, il avait déjà remarqué que les gens de cette cité cultivaient une crainte supersticieuse envers les anciennes magies.
"Il ne fait pas bon parler de ce genre de choses ici..." lui souffla une voix dans son dos.
Kordahn se retourna, et se retrouva nez à nez avec un étrange viellard.
"Suivez-moi", lui dit celui-ci.

Kordahn entra dans la vielle et sombre échoppe où l'avait mené le viellard.
C'était une pièce mal éclairée, dont les murs étaient couverts de livres, où d'objets étranges, crânes gravés de runes, pierres taillées ou fioles, le tout entreposés sur des étagères couvertes d'une épaisse couche de poussière.
"Voilà!", dis le vieil homme.
Il se rendis vers les étagères et sorti plusieurs livres, de grands grimoirs aux couvertures de cuir, aux fermoirs en metal.
Il les tendis à Kordahn.
"Voilà, je vous recommande d'être prudent, ce genre de lecture vous vaudra le bûcher, si on vous découvre avec. Et n'oubliez pas notre marché!"
"Point d'inquiètude, sieur!" répondis Kordahn, et il tendis la main, puis glissa un objet dans la main du vieil homme.
"Bien!" répondis celui-ci après avoir vérifié ce que lui avait remis le jeune homme, "Et n'oubliez pas, cet endroit n'existe pas!" il s'arrêta. "Secret pour secret, je sais que vous êtes Lycan, certains signes ne trompent pas. Alors taisez-vous.. ou ce sera le bûcher!"
Kordahn, un peu ébranlé sortis de l'étrange échoppe, et remonta la ruelle tortueuse où se nichait la boutique.
Il comtempla le sac où étaient ses livres et eut un sourir carnassier, exité à l'idée de découvrir leur sombre contenu.